Quel sens à ce mot aujourd'hui au XXIème siècle ?

Aujourd’hui, un mot m’a interpellé : le mot « HONNEUR »

Cosaque a écrit:

Aujourd’hui, un mot m’a interpellé : le mot « HONNEUR »
Qu’est-il à notre sens ?
Où se situe-t-il dans notre vie ? dans notre être ?
Quelle place a-t-il encore de nos jours ?

Avec cette réflexion qui s’insinue en moi, viennent quelques réponses toutes aussi sarcastiques.
A contempler les gens autour de moi, les regarder « être » dans leur vie de tous les jours, au travail, en privé (mais est-on vraiment en privé lorsque des gens sont avec nous, et ne jouons-nous pas « un jeu » de trouble ?), je constate que la Vie n’est pas simple.
Chacun veut avoir tous les droits mais il ne faut pas que les autres aient ces même privilèges, comme si, chacun de nous était un « Être » au-dessus des autres pour ce que l’on veut pour soi…
Bref, revenant à l’Honneur (bien que je ne m’étais pas écarté de ma pensée), ce qui me fait sourire, c’est que l’on se battait « pour l’Honneur » il y a 150 ans, sur le pré, au petit matin, avec le choix des armes, et « Dieu décidait ». Entendez par-là que tuer un être humain n’était pas un meurtre punissable, puisque « l’Honneur » était l’enjeu.
On fait maintenant des « attestations sur l’Honneur », mais que veulent-elles dire ? Quelles valeurs morales ont-elles maintenant ? L’honneur est descendu sous la ceinture…
On faisait un « bras d’honneur » il y a 100 ans.
On y mettait même un certain entrain pour ce geste…qui signifiait : « va te faire f….. »
Maintenant, siècle de la miniaturisation, ce n’est plus le bras qu’on y met, et cela vaut mieux, ce devait être très douloureux, c’est le doigt central d’une main.
Un doigt d’honneur assurément, ne se met pas dans une narine.
C’est donc déconsidérer l’HONNEUR et le rapporter à un endroit fort utile certes, mais peu intéressant. C’est donc avilir un état pour lequel on se battait naguère, à la pire insulte que l’on puisse donner à quelqu’un, au même rang que « trouduc » (dont la taille dépend peut-être de l’organe (bras ? main ? doigt ?) qui l’a interpellé avec ou sans tact) ou « nictamère » (espèce d’animal en voie de prolifération difficile à éradiquer).

Qu’avez-vous à objecter à mon questionnement ?

une histoire populaire raconte que les archers anglais agitaient deux doigts tendus devant les Français pendant la Guerre de Cent Ans, mais elle serait en fait liée aux origines du signe V, aussi très incertaine, et non au doigt d'honneur[3]. Sans apporter de preuve à charge ou à décharge de ces théories, l'origine possible tiendrait à l'adoption du puissant arc long anglais par les troupes professionnelles anglaises. Utilisé d'abord par leurs adversaires du pays de Galles. Le choix de cette arme leur conférait une telle supériorité face à la cavalerie et aux arbalétriers français, que ceux qui étaient capturés voyaient leur majeur amputé afin de ne plus pouvoir tirer à l'arc. Aussi, par provocation, avant les batailles, ils auraient agité le majeur en direction des troupes françaises dans l'idée de dire « Venez-donc les chercher ». Il semblerait que ce geste ait été repris des Gallois eux-mêmes, à l'époque où ils affrontaient l'Angleterre.

bien d'accord avec toi

Tant de gens échangent volontiers l'honneur contre les honneurs. faut la comprendre celle-ci


il est loin le bon vieux temp,ou l'on se donnait rendez-vous au chant du coq , 10 mm apres l'affaire etait regler l'honneur etait rendu .maintenand c'est le coq que l'on flingue ,ben oui mon vieux cosaque c'est plus facile et puis ca fait moins mal .






et pour finir

Il y a des gens qui observent les règles de l'honneur, comme on observe les étoiles, de très loin.

victor hugo

En dehors de toutes considération historique piochée de ci delà , l'honneur semble parfois avoir disparu avec le bon sens, le pardon, la transmission...
L'honneur se trouvait à tous étages de la société, des plus humbles aux plus hauts, chez les hommes, les femmes, les enfants...
On se battait pour son honneur, pour celui de sa femme, de sa famille, car rien de plus terrassant que de se voir humilié et bafoué par un quidam passé par là...
L'honneur fait alors sa légion, son vin, sa haie, sa déclaration, pour faire état devant témoins de ce qui est.
La salle d'honneur n'est elle pas réservée aux grandes réceptions? le vin n'est-il pas servi pour une belle occasion?
Il semblerait alors que cette notion d'honneur se soit vue glissée vers le groupe, laissant l'individu à son isolement...Accepter de baisser les bras parce que c'est fatiguant de se battre contre des tracasseries administratives ou des incivilités est peut être le nouveau mode de vie "sans honneur"; garder la tête haute et continuer de lutter pour de nobles causes et surtout pour ce en quoi on croit est ma vision personnelle de l'honneur et vivre selon sa conscience, si tant est qu'il y en ait une...

Connaissez vous "l'honneur perdu de Katharina Blum"(H.Böll en 1976...)? Ce livre raconte l'histoire d'une femme qui s'est vue accusée d'être la complice d'un terroriste ( à l'époque en Allemagne sévissait la bande à Baader et la fraction armée rouge); elle vengera son honneur bafoué en descendant le journaliste qui l'a salie...
Mais trente ans après, cela se verrait il encore? Nos dirigeants ont ils encore de l'honneur lorsqu'ils apparaissent tels des pantins tournoyants en tous sens mais surtout dans celui qui leur est le plus profitable?

Allez, ici l'honneur est sauf, il y a eu quelques réponses à ce topic !

Quand bien même il n'y aurait pas eu de réponse, je n'aurais ni été offensé, ni déshonoré...

oh mais je ne parlais pas de toi, mais des éventuelles réactions...

ce mot à le sens que l'on y met, comme pour le reste....à chacun de s'y tenir