Réchauffement climatique: rapport alarmant de parlementaires

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Réchauffement climatique: rapport alarmant de parlementaires français

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Un rapport parlementaire publié mercredi tire la sonnette d'alarme sur les conséquences du réchauffement climatique du aux émissions de gaz à effet de serre et propose notamment une révolution de la fiscalité verte.

"Si l'on n'est pas capable, à l'avenir (...), de modifier radicalement nos modes de production et de consommation (...), on ira droit dans le mur", a averti Jean-Yves Le Déaut, député socialiste (Meurthe-et-Moselle), président de la mission d'information parlementaire sur l'effet de serre. Car "le changement climatique porte en germe la menace de catastrophes majeures (...) c'est, sans alarmisme excessif, le devenir même de l'humanité qui est en cause", a-t-il déclaré.

"Pour la première fois, trente parlementaires de tous les horizons politiques ont travaillé ensemble sur le sujet, et ils s'accordent sur le constat que le changement climatique est le défi majeur du XXIe siècle", a renchéri Nathalie Kosciusko-Morizet, député UMP (Essonne), rapporteure.

Les prévisions des scientifiques tablent pour la fin du XXIe siècle sur une hausse des températures de 2 à 6 degrés, voire plus.

Or, pour maintenir la hausse des températures à 2°C, ce qui serait vivable mais déjà pénible, il serait nécessaire de diviser par deux au niveau mondial les émissions de gaz à effet de serre (GES), essentiellement le gaz carbonique (CO2), ce qui implique une division par quatre pour les pays industrialisés, principaux pollueurs. Cela reviendrait à ramener les émissions moyennes de CO2 par individu aux émissions actuelles d'un Indien.

Les pays signataires du protocole de Kyoto se sont engagés à limiter leurs émissions de GES pour revenir d'ici 2012 à un niveau inférieur de 5,2% à celui de 1990.

Mais il faut aller plus loin, estiment les auteurs du rapport qui proposent pour la France un objectif de réduction de 25% des émissions à échéance de 2020.

Ils recommandent notamment "une réforme fiscale, globale et progressive", visant à dissuader les atteintes à l'environnement, et qui serait accompagnée d'un allègement des charges sur le travail.

Certaines situations fiscales constituent "un encouragement" aux émissions de GES, notamment dans le transport aérien avec l'exonération de TVA pour le kérosène et les billets internationaux, et le transport routier avec le remboursement partiel de la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP).

Dans les transports, "une taxe carbone pour taxer les véhicules qui polluent le plus, ça me paraît justifié", a indiqué M. Le Déaut.

"Si tous les habitants de la planète utilisaient une automobile dans les mêmes conditions qu'en France - soit en moyenne 15.000 km par an, 7 litres aux 100 km - il y aurait 6 milliards de tonnes de CO2 en plus rejetées chaque année dans l'atmosphère, le tiers de ce qu'on rejette aujourd'hui", a-t-il observé.

Dans le bâtiment, la création d'une taxe sur les droits de mutation "pourrait servir à financer les travaux d'amélioration de la qualité énergétique de l'habitat".

Un "important effort d'explication auprès du contribuable" serait nécessaire pour accompagner cette "véritable révolution fiscale", reconnait le rapport.

Les parlementaires préconisent également de renforcer la recherche sur les sujets-clés, comme la filière hydrogène, la biomasse et les véhicules propres.

Enfin, ils suggèrent de renforcer le rôle du ministre chargé de l'environnent en regroupant ce portefeuille avec ceux de l'énergie et des transports et en lui conférant un rang hiérarchique élevé, avec par exemple le titre de ministre d'Etat.


AFP

Ca fait peur tout de meme non ??

Je ne sais pas trop à qui ça fait peur.
Les gens continuent de prendre leur voiture pour faire 200m et les ventes de 4x4 explosent. On veut ratifier Kyoto, mais il faut stopper le nucléaire (en Belgique du moins). C'est incompatible. Le nucléaire est actuellement la seule possibilité pour produire de l'électricité sans risque et à grande échelle. Bien entendu on ne peut pas faire 100% de nucléaire, le fonctionnement des centrales n'étant pas modulable. Il faudra toujours des centrales à gaz ou au charbon pour assurer les pointes.
Je crois que les gens s'en foutent complètement et n'ont aucun sens des réalités. Ils gueulent contre les Américains qui ne ratifient pas Kyoto, mais ils ne sont pas prêts à changer la moindre de leurs habitudes. Les Américains sont moins hypocrite que l'Europe (pour ça en tout cas).

Alors la hausse des température en elle même, on va pas forcément s'en rendre compte. C'est relativement progressif malgré tout (d'ailleurs, logiquement en Europe ça devrait être un refroidissement, les 2° en plus c'est une moyenne pour toute la planète : à certains endroits la température va monter, à d'autres elle va descendre). Non, ce qu'on verra vraiment, et est une conséquence directe de cette hausse globale de 2°C, c'est l'augmentation de la fréquence des phénomènes extrêmes. C'est ça qui est inquiétant. Si la température ne faisait que bouger un peu et rien d'autre, on pourrait facilement le supporter.

Je me souviens pas ou j ai lu un truc comme quoi quelques degres de plus ou de moins poseraient un probleme pour l'agriculture.

Au moindre hiver un peu rigoureux ou s'il ne pleut pas pendant un mois on nous annonce des catastrophes agricoles. Et pourtant on produit chaque année trop de nourriture en Europe. Si ce n'était pas le cas, on s'amuserait pas à payer (un tout petit peu) les agriculteurs pour qu'ils laissent une partie de leurs terres en jachère.

Pour plus d'info .

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/changement-climatique/carte-monde-rechauffe.shtml

Kyoto est une bonne chose, mais comme l'a dit Le Nelge, il faut changer nos habitudes... J'ai essayé d'aller au travail en Bus "pour voir" (et oui j'ai des sursauts de citoyenneté lol) mais il faut reconnaître que ceci est contraignant (mais pas insurmontable). Mais changer ne fera pas tout. Des entreprises polluent énormément, et ne sont pas prêtes de s'arrêter.

C'est toujours le dilemne : la confrontation entre l'économie et la réalité.

J'ai quand même trouver l'idée de faire une "bourse" sur le CO² vraiment bien, car je trouve que personne n'est oublié dans l'histoire. Pour info, des entreprises peuvent "acheter" des quantités d'émission de CO² (en fait, elles ne l'achètent pas si j'ai tout compris : elles le gagnent en réduisant leurs émissions). Le CO² devient alors une valeur boursière que l'on peut "revendre" contre d'autres actions.

Devenant de plus en plus prisé, le CO² grimpe en prix, comme les Lois de la bourse l'éxigent. C'est assez bien pensé même si je l'avoue, la bourse c'est un domaine que je ne comprend pas tout à fait lol

D'autres idées sont à développer, comme le moteur hybride, qui sans être révolutionnaire, permet de grande économies en matière de carburant mais aussi d'émission.

C'est d'autant plus interressant car si du jour au lendemain on interdisait les moteurs essence/diesel, on flinguerait tout un pan de l'économie mondiale. C'est une sorte de transition avant d'autres solutions plus propres, très réaliste à mon sens, et encore moins polluante que la plupart des autres projets ; je rappelle que les moteurs à hydrogène, qui ne rejettent que de l'eau, entrainent une pollution plus conséquente à cause de la production de l'hydrogène en soit.

Bon en même temps il suffit d'une guerre nucléaire pour régler le problème...

Mais qu'est ce que vous pouvez me foutre le bourdon les gars ! c'est pas possible !

C'est pourtant vrai, les explosions atomiques ne dégagent pas beaucoup de CO2.

Bien entendu il y a les entreprises, mais fondamentalement, elles ne font que reproduire le comportement de monsieur tout le monde (en plus gros).
Si tout le monde roulait dans des véhicules moins puissant mais ne consommant que 5 à 6l aux 100km, la production de CO2 pour le volet transport serait fortement réduite. Si tout les pays occidentaux passait à plus 60 d'électricité produit par le nucléaire comme la France, la Belgique ou le Japon, la production d'électricité serait déjà moins néfaste.
Mettre en place des centrales nucléaires à grande échelle d'un coup, même en Europe ça peut prendre 20 ans. Changer les mentalités et faire comprendre que c'est la solution la plus rationnelle actuellement, ça peut prendre 3 siècles, voire plus.
En Allemagne, ils sont sortis du nucléaire, je pense qu'ils s'en mordent les doigts maintenant.

Il y a des pays européens qui ont pu arriver facilement à appliquer Kyoto dont l'Allemagne et la Grande Bretagne. Comment est-ce possible alors que la Belgique et la France ont augmenté leurs émissions ?

En Allemagne, la mise en conformité des industries de la RDA ont suffit (idem pour les nouveaux membres de l'UE issus du pacte de Varsovie). En Grande Bretagne, on est passé de centrales à charbon vieille de 50ans à des centrales à gaz ou à charbon mais dernière génération qui polluent à peine plus qu’une centrale à gaz (le must dans le domaine de la combustion d’énergie fossile).
La Belgique et la France ont (de mémoire) 60 et 70% de leur électricité produite par le nucléaire => nous sommes parmi les pays industrialisés qui polluent le moins. On était déjà tellement bas, que descendre est quasi impossible actuellement.
Conclusion : Anglais et Allemands passent pour des saints alors qu'ils continuent à polluer plus que nous par habitant alors que nous nous somms fixés des conditions peu réaliste (surtout en Belgique avec ce projet stupide des écolos de stopper le nucléaire). Ceci dit, les adaptations qu'ils (Grande Bretagne, Allemagne et Europe de l'Est) ont faites étaient nécessaires. C'est juste qu'il faut savoir lire les résultats qu'on nous donne.

Comme quoi aller au cours ça permet de briller en société, parfois.

Pour le nucléaire il y a des déchets qui posent probleme .

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Les déchets les plus radioactifs, dont la durée de vie est estimée à des milliers voire des centaines de milliers d'années, ne représentaient fin 2004 que 0,2% des plus d'un million de tonnes de déchets produits depuis 40 ans, selon l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs

A l'heure actuelle il n'y a pas de solution économiquement viable et non polluante à 100% en matière d'énergie.

La différence entre les déchets nucléaires et les émissions polluantes, c'est que nous contrôlons leur "pollution", ce qui n'est pas une moindre chose. Le recyclage de ces déchets pourrait aussi être effectué dans quelques dizaines d'années si les technologies le permettent, mais ceci n'est pas sûr.

En tout état de cause, seul le nucléaire nous permet de concevoir une solution à long terme... accouplé à des éoliennes ou autres énergies propres (solaires, barrages, etc), mais qui ne peuvent être implantées dans tous les pays, tout en ayant une production d'énergie trop faible par rapport à notre consommation et à leur coûtde mise en place.

Les émissions des centrales à chaleur sont elles incontrolables et feront bien plus de dégâts à long terme à mon avis.

Après si on peut toujours penser qu'à terme on verra une Terre dévastées par la radioactivité genre des gamins avec 3 bras etc etc, mais c'est réduire d'une part les possibilités de stockage de la planète, et d'autre part surévaluer les émissions radioactives ainsi que la place que prennent les déchets nucléaires.. Mais la position se défend.