Nouvelles de Sarkoland

Notre nain élyséen a décidément l'imagination aussi débordante que néfaste. Après le sabotage de l'Ecole, voilà qu' il s'attaque au congé parental d'éducation. Non seulement il éloignerait 800 000 femmes du marché du travail tous les ans, mais serait en plus une entrave... à la natalité!
Une vision bien caricaturale de ce congé qui ne s'adresse pas exclusivement aux mères; une bien curieuse idée que de vouloir le remplacer par des temps partiels; et l'on s'étonnera bien enfin, comment le maintien à un travail souvent peu épanouissant pourrait encourager la maternité...

En réalité, le congé parental d'éducation coûte aux patrons, & désorganise les plannings. Voici donc encore une façon détournée de diminuer les charges patronales, tout en fournissant une main d'œuvre plus flexible, grâce aux temps partiels.

Pour ce qui est de la natalité, l'on aurait pu souhaiter, outre la promesse de places de crèche, des allocations ou un coup de pouce pour les retraites des mamans. Que nenni! Puisqu'il s'agit d'abord, paraît-il, de faciliter l'adoption tant en France qu'à l'étranger. Comme en France, avec plus de 200 000 avortements par an, les candidats sont rares, ce sera donc avant tout l'étranger... " Je souhaite que l'Agence française de l'adoption puisse s'appuyer sur les associations.. pour obtenir de meilleurs résultats "» : des associations comme l'Arche de Zoé?..

Et puis il y a ce curieux projet de loi sur un «statut du beau parent »: serait-ce une porte ouverte à l'homoparentalité?

En résumé: beaucoup de paroles, une fois de plus un cadeau au patronat, & rien de bien positif en faveur de nos enfants présents & à venir, c.a.d. de notre avenir.

Rien de tout ce qui se passe actuellement en Guadeloupe ne semble fait ni pour nous réjouir, ni réellement pour nous étonner. Commerces pillés, voitures brûlées, scènes d'émeute, tir à balle réelle sur les forces de l'ordre par des jeunes: rien que des faits hélas bien communs aussi en Métropole, sauf que malheureusement, un militant syndical en a fait les frais.
Et voici déjà ceux dont le fond de commerce est l'exploitation de la misère humaine, se précipitant pour mettre de l'huile sur le feu & le pseudo-facteur de Neuilly y entrevoyant pour la énième fois l'aube du fameux grand soir & souhaitant que le mouvement se propage en France...

De ce chaos émergent pourtant quelques éléments qui devraient mobiliser toute notre attention.
Mis à part les forces de police accusées par le LPK d'être venues -je cite- " casser du nègre ", il n'y aurait selon Rama Yade " de tension de type, disons culturelle, que parce qu'il y a aussi un contexte social qui exacerbe ce genre de tensions ".
Il peut évidemment être difficile de saisir de prime abord, que des Guadeloupéens défilant en scandant " la Gwadloup sé tan nou, la Gwadloup a pa ta yo " (la Guadeloupe c'est à nous, pas à eux -c.a.d. Les blancs) ne soient pas accusés de racisme. Qu'arriverait-il à des Bretons ou des Picards, défilant au cri de " on est chez nous " ?... Y aurait-il deux poids & deux mesures; la discrimination positive sans doute ?..

Et puis il y a cette revendication qui aurait déjà été acceptée: l'embauche obligatoire de Guadeloupéens dans toutes les entreprises bénéficiant d'aides publique, & la priorité d'embauche pour les insulaires sur leur île.

Cette mesure sera-t-elle également applicable en Métropole prochainement ?

Pour qui veut se donner la peine d'observer, les Antilles sont riches d'enseignements. Les médias ont reconnus le discours plus qu' ambigu du LKP sur les questions raciales. L'on y aura entendu & lu non seulement les termes " économie esclavagiste ", " la Guadeloupe est à nous, pas à eux (les blancs )", mais aussi des appels à boycotter les produits commercialisés par les blancs: un mot d'ordre qui rappelle beaucoup les " heures sombres " de notre histoire...

L'on pourrait certes se réjouir dans ce contexte de voir Elie Domota soumis à une enquête judiciaire pour provocation à la haine raciale suite à son "dérapage verbal inadmissible ": qu'on ne " laisse(rait) pas une bande de békés rétablir l'esclavage ". Mais l'enquête n'arrive-t-elle pas un peu tard, & à point nommé à un moment où le mouvement semble s'essouffler ? Et y aura-t-il condamnation, après considération de diverses circonstances atténuantes ?...

Dans le cas Huygues-Depointe, ce patron & béké martiniquais accusé de pas moins que d'incitation à la haine raciale & apologie de crime contre l'humanité, -rien que ça!- pour avoir déclaré sur Canal+ qu'il voulait "préserver sa race", j'ai moins de doutes. Il arrivait à pic pour allumer un contre-feu dans les premières semaines des événements.

Si Henri Guainé, conseiller à l'Elysée a bien reconnu qu'ici le sentiment identitaire a été alimenté par "des formes d'exploitation & d'injustice," il reste une évidence à méditer: la société multiraciale que d'aucuns non seulement nous vantent mais veulent nous imposer, se mute bien facilement & rapidement en une société multiraciste, plus que délicate à gérer !...